Lumi

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lundi 14 avril 2014

point lecture du jour

 
              Coucou 



J'espère que vous allez bien et profitez du retour du soleil ? Pour ma part, les beaux jours me rendent plus audacieuse. Je profite de ma pause déjeuner pour découvrir un peu plus le quartier où je travaille.

C'est ainsi qu'en début de semaine, au détour de la petite rue de la Parcheminerie à Saint Michel (où se trouve d'ailleurs une très chouette librairie canadienne remplie du sol au plafond de livre en anglais ), je suis tombée sur la bibliothèque de l'Heure Joyeuse, spécialisée en jeunesse !

Ni une ni deux j'ai fait une véritable razzia, jugez plutôt :


Cette découverte tombait pile poil, ces derniers temps c'est le genre vers lequel je me tourne le plus volontiers. J'ai d'ailleurs parcouru une bonne partie de mes emprunts, donc nous sommes partis pour quelques mini reviews.


La comtesse de Ségur, bonheurs et malheurs de Sophie Rostopchine de Françoise Grard et Emmanuel Cerisier :

L'avantage des albums jeunesses c'est qu'ils sont prévus pour être éducatifs sans pour autant être indigestes. Moi qui déteste lire des biographies, les albums jeunesses représentent la parfaite alternative. Ainsi, en découvrant ce jolie ouvrage dédié à l'histoire de Madame de Ségur, j'étais plus que ravie de l'emprunter.

C'est vraiment un album que je vous recommande, pour un livre dédié aux enfants je l'ai trouvé très poussé. J'ignorais tout de la vie de cette auteure et fut très étonnée d'apprendre à quel point sa famille était liée à la Grande Histoire de la Russie (son parrain était tout de même le tsar et son père fut, dit-on, responsable de l'incendie volontaire de Moscou afin d'empêcher les français de s'en emparer).

La vie de Madame de Ségur n'a vraiment pas été rose, on apprend ainsi que les mauvais traitements que reçoit Sophie par sa maratre Madame fichini, étaient tirés de sa propre histoire personnelle. L'écrivaine recevait en effet ce type de punitions de la part de sa propre mère qui était une dévote religieuse portée sur les mauvais traitements comme seul moyen efficace d'éducation ! Plus tard, la jeune Rostopchine devient madame de Ségur par un mariage qui, si il l'a comblera de nombreux enfants, fera d'elle une épouse malheureuse.

Bref un album qui n'hésite pas à expliquer l'histoire de la Russie tout en ne cachant rien des difficultés que connue madame de Ségur née Rostopchine. Un régal ! 




L'incroyable exploit d'Elinor de Tami Lewis Brown et François Raca :

J'aime beaucoup ce que fait Albin Michel et notamment avec les albums jeunesses. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Si j'ai beaucoup appris sur Madame de Ségur, j'étais moins fan du coup de crayon, ici non seulement l'histoire est instructive mais en plus j'ai été sous le charme des dessins.

Cet album très court raconte une étape importante dans l'histoire d'Elinor Smith qui devint la plus jeune pilote des Etats-Unis en obtenant son certificat à seulement 16ans ! En dépit de cet exploit, beaucoup lui dénigre le droit de voler ou même d'être considérée comme une bonne pilote du fait de sa condition de femme ! Afin de contrer les mauvaises langues, Elinor décide de relever le défi fou de voler sous les quatre ponts de a ville de New York, et c'est ce challenge que l'album nous relate avec de très jolies illustrations 

Cette femme incroyable a eu une vie passionnante (elle a établit nombre de record en altitude, vitesse et même endurance !). Cet album est donc un petit coup de cœur et j'espère en trouver d'autres lui étant dédiés !



Les orangers de Versailles de Pietri Annie :

Première déception parmi mes emprunts de la semaine : les orangers de Versailles. Ce petit roman jeunesse a reçu tant de bonnes critiques que je pensais pourtant l'adorer sur le champs ! Hélas, la plume de l'auteur m'a déconcertée dès les premiers chapitres. J'ai eu tout d'abord énormément de mal avec les transitions, comme l'impression que les scènes se succédaient dans un flou constant. 

De plus, l'auteure passe d'une atmosphère douce et délicate au côté le plus sordide de Versailles en quelques lignes. Ces moments chocs me prenaient totalement par surprise.
Alors certes je trouve cela bien que, pour une fois, un écrivain prenne la peine de montrer la part sombre de cette époque qui n'était pas faite que de fêtes somptueuses à Versailles, de balade en calèche et de superbes toilettes. On oublie un peu trop souvent la puanteur qui régnait dans toutes les grandes villes, le manque d'hygiène les plus basiques, le peu de cas que l'on faisait d'une vie humaine, la mortalité infantile …

Mais ce domaine macabre et sordide n'a pas été amené de manière judicieuse à mon sens et à plus servit à m’écœurer qu'autre chose. J'ai tout de même pris le temps de finir le roman mais je ne pense pas lire la suite, et je suis bien contente de ne pas m'être donné la peine de l'acheter. Next. 




Gisèle Alain tome 1 de Kasai Sui :

Un mangas maintenant, ça fait bien longtemps ! Emprunt fait sur un coup de tête, j'avais certes déjà lu une ou deux bonnes critiques à son sujet mais je ne l'avais pas du tout ajouter à ma wish list et ne pensais pas spécifiquement à me le procurer. Et puis au détour d'une allée, le voilà mis en évidence sur l’étagère. Zou dans mon sac.

L'histoire de cette jeune fille m'a plutôt bien amusée et je pense lire le second tome sans tarder. Gisèle est devenue logeuse après avoir fui sa famille (on ignore encore pour quelles raisons) et décide de devenir femme à tout faire en plus. Hors la jeune demoiselle, si elle possède une vive intelligence, un sacré caractère et n'a pas froid aux yeux, vient aussi d'une famille aisée dont l'enfance ne lui a pas vraiment permis de se former à une vie plus rude. Ainsi elle n'avais jamais vu une araignée de sa vie avant de réparer une vieille demeure, et ignorait ce qu'était une strip-tease avant de rencontrer une danseuse vedette de cabaret. 




Bref dans ce premier tome on suit Gisèle dans ses premières missions, aidée de quelques uns de ses locataires tous plus farfelus les uns que les autres (le sans-employé un peu amoureux d'elle ou encore la danseuse de cabaret toute aussi éprise de sa jeune locataire).

Gisèle Alain est un mangas que j'ai aimé, par ses personnages, son trait de dessin mais aussi son ambiance (l'histoire se situe dans le Londres du début du XXème siècle).

C'est gentillet, drôle et parfois émouvant et j'espère que la suite me plaira tout autant.

Puella Magi Madoka Magica 

 

Cette lecture m'a vraiment laissé perplexe. Cette série reçoit une avalanche de bonnes critiques, notamment pour son adaptation anime, mais je m'étais plus résolue à lire sa version papier que sa version télévisée. Serait-ce une erreur ? Il faudra que je me renseigne pour voir si l'anime reste fidèle au mangas parce que pour ce qui est de ce premier tome je n'ai pas du tout été conquise.

Nous sommes face à une histoire des de magical girls des plus banal. Rien de bien original ni de transcendant, contrairement à ce que laissaient penser les critiques. De plus les personnages principaux sont tellement fades qu'elles ne m'ont pas donné envie de suivre leurs histoires au delà du premier tome.

Enfin le coup de crayon est certes mignon, mais les scènes de combats sont tellement remplies de détails qu'il me fallait souvent y revenir deux ou trois fois avant de comprendre ce qu'il s'était passé. Bref, une grosse déception. Je lirai peut-être le tome 2 en passant, mais il n'est pas dans ma wish list. 

Voilà voilà, je ferai vite un autre point lecture lorsque j'aurais terminé mes autres emprunts. Je vous souhaite une bonne semaine.

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