J'espère que vous allez bien et
profitez du retour du soleil ? Pour ma part, les beaux jours me
rendent plus audacieuse. Je profite de ma pause déjeuner pour
découvrir un peu plus le quartier où je travaille.
C'est ainsi qu'en début de semaine, au détour de la petite rue de la Parcheminerie à Saint Michel (où se trouve d'ailleurs une très chouette librairie canadienne remplie du sol au plafond de livre en anglais ), je suis tombée sur la bibliothèque de l'Heure Joyeuse, spécialisée en jeunesse !
Ni une ni deux j'ai fait une véritable
razzia, jugez plutôt :
Cette découverte tombait pile poil,
ces derniers temps c'est le genre vers lequel je me tourne le
plus volontiers. J'ai d'ailleurs parcouru une bonne partie de mes
emprunts, donc nous sommes partis pour quelques mini reviews.
La comtesse de Ségur, bonheurs
et malheurs de Sophie Rostopchine de
Françoise Grard et Emmanuel Cerisier :
L'avantage des
albums jeunesses c'est qu'ils sont prévus pour être éducatifs sans
pour autant être indigestes. Moi qui déteste lire des biographies,
les albums jeunesses représentent la parfaite alternative. Ainsi, en
découvrant ce jolie ouvrage dédié à l'histoire de Madame de
Ségur, j'étais plus que ravie
de l'emprunter.
C'est vraiment un
album que je vous recommande, pour un livre dédié aux enfants je
l'ai trouvé très poussé. J'ignorais tout de la vie de cette
auteure et fut très étonnée d'apprendre à quel point sa
famille était liée à la Grande Histoire de la Russie (son parrain
était tout de même le tsar et son père fut, dit-on, responsable de
l'incendie volontaire de Moscou afin d'empêcher les français de
s'en emparer).
La vie de Madame
de Ségur n'a vraiment pas été rose, on apprend ainsi que les mauvais traitements que reçoit Sophie par sa maratre Madame
fichini, étaient tirés de sa propre histoire personnelle. L'écrivaine
recevait en effet ce type de punitions de la part de sa propre mère qui était une dévote religieuse portée sur les mauvais traitements comme seul
moyen efficace d'éducation ! Plus tard, la jeune Rostopchine
devient madame de Ségur par un mariage qui, si il l'a comblera de
nombreux enfants, fera d'elle une épouse malheureuse.
Bref un album qui
n'hésite pas à expliquer l'histoire de la Russie tout en ne cachant
rien des difficultés que connue madame de Ségur née Rostopchine. Un régal !
L'incroyable
exploit d'Elinor de Tami Lewis
Brown et François Raca :
J'aime beaucoup ce
que fait Albin Michel et notamment avec les albums jeunesses.
Celui-ci ne déroge pas à la règle. Si j'ai beaucoup appris sur Madame de Ségur, j'étais moins fan du coup de crayon, ici
non seulement l'histoire est instructive mais en plus j'ai été sous
le charme des dessins.
Cet
album très court raconte une étape importante dans l'histoire
d'Elinor Smith qui devint la plus jeune pilote des Etats-Unis en
obtenant son certificat à seulement 16ans ! En dépit de cet
exploit, beaucoup lui dénigre le droit de voler ou même d'être
considérée comme une bonne pilote du fait de sa condition de
femme ! Afin de contrer les mauvaises langues, Elinor décide
de relever le défi fou de voler sous les quatre ponts de a ville de
New York, et c'est ce challenge que l'album nous relate avec de très
jolies illustrations
Cette femme
incroyable a eu une vie passionnante (elle a établit nombre de record
en altitude, vitesse et même endurance !). Cet album est donc un
petit coup de cœur et j'espère en trouver d'autres lui étant
dédiés !
Les
orangers de Versailles de
Pietri Annie :
Première
déception parmi mes emprunts de la semaine : les orangers de
Versailles. Ce petit roman jeunesse a reçu tant de bonnes critiques
que je pensais pourtant l'adorer sur le champs ! Hélas, la
plume de l'auteur m'a déconcertée dès les premiers chapitres. J'ai
eu tout d'abord énormément de mal avec les transitions, comme
l'impression que les scènes se succédaient dans un flou constant.
De plus, l'auteure passe d'une atmosphère douce et délicate au côté
le plus sordide de Versailles en quelques lignes. Ces moments chocs
me prenaient totalement par surprise.
Alors certes je
trouve cela bien que, pour une fois, un écrivain prenne la peine de
montrer la part sombre de cette époque qui n'était pas faite que de
fêtes somptueuses à Versailles, de balade en calèche et de superbes
toilettes. On oublie un peu trop souvent la puanteur qui régnait
dans toutes les grandes villes, le manque d'hygiène les plus
basiques, le peu de cas que l'on faisait d'une vie humaine, la
mortalité infantile …
Mais ce domaine
macabre et sordide n'a pas été amené de manière judicieuse à mon
sens et à plus servit à m’écœurer qu'autre chose. J'ai tout de
même pris le temps de finir le roman mais je ne pense pas lire la
suite, et je suis bien contente de ne pas m'être donné la peine de
l'acheter. Next.
Gisèle
Alain tome 1 de Kasai Sui :
Un mangas
maintenant, ça fait bien longtemps ! Emprunt fait sur un coup
de tête, j'avais certes déjà lu une ou deux bonnes critiques à
son sujet mais je ne l'avais pas du tout ajouter à ma wish list et
ne pensais pas spécifiquement à me le procurer. Et puis au détour
d'une allée, le voilà mis en évidence sur l’étagère. Zou dans
mon sac.
L'histoire de
cette jeune fille m'a plutôt bien amusée et je pense lire le second
tome sans tarder. Gisèle est devenue logeuse après avoir fui sa
famille (on ignore encore pour quelles raisons) et décide de devenir
femme à tout faire en plus. Hors la jeune demoiselle, si elle
possède une vive intelligence, un sacré caractère et n'a pas froid
aux yeux, vient aussi d'une famille aisée dont l'enfance ne lui a
pas vraiment permis de se former à une vie plus rude. Ainsi elle
n'avais jamais vu une araignée de sa vie avant de réparer une
vieille demeure, et ignorait ce qu'était une strip-tease avant de
rencontrer une danseuse vedette de cabaret.
Bref
dans ce premier tome on suit Gisèle dans ses premières missions,
aidée de quelques uns de ses locataires tous plus farfelus les uns
que les autres (le sans-employé un peu amoureux d'elle ou encore la
danseuse de cabaret toute aussi éprise de sa jeune locataire).
Gisèle Alain est
un mangas que j'ai aimé, par ses personnages, son trait de dessin
mais aussi son ambiance (l'histoire se situe dans le Londres du début
du XXème siècle).
C'est gentillet, drôle et parfois émouvant et j'espère que la suite me plaira tout autant.
Puella
Magi Madoka Magica :
Cette lecture m'a
vraiment laissé perplexe. Cette série reçoit une avalanche de
bonnes critiques, notamment pour son adaptation anime, mais je m'étais
plus résolue à lire sa version papier que sa version télévisée.
Serait-ce une erreur ? Il faudra que je me renseigne pour voir
si l'anime reste fidèle au mangas parce que pour ce qui est de ce
premier tome je n'ai pas du tout été conquise.
Nous sommes face à
une histoire des de magical girls des plus banal. Rien de bien
original ni de transcendant, contrairement à ce que laissaient
penser les critiques. De plus les personnages principaux sont
tellement fades qu'elles ne m'ont pas donné envie de suivre leurs
histoires au delà du premier tome.
Enfin le coup de
crayon est certes mignon, mais les scènes de combats sont
tellement remplies de détails qu'il me fallait souvent y revenir deux
ou trois fois avant de comprendre ce qu'il s'était passé. Bref, une
grosse déception. Je lirai peut-être le tome 2 en passant, mais il
n'est pas dans ma wish list.
Voilà voilà, je ferai vite un autre point lecture lorsque j'aurais terminé mes autres emprunts. Je vous souhaite une bonne semaine.
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